L’imagerie mammaire
L’imagerie du sein ou imagerie mammaire est une discipline qui a considérablement évolué ces dernières années compte tenu de l’intérêt grandissant pour le dépistage du cancer du sein, et compte tenu de l’évolution de la pratique sénologique qui nécessite aujourd’hui et de plus en plus une synthèse de l’ensemble des sources d’information disponibles pour aider le médecin radiologue dans son diagnostic, et le médecin traitant pour la mise en route d’un traitement éventuel.
La mammographie et l’échographie mammaire
La mammographie digitalisée permet d’analyser le sein de manière optimale avec une compression de moins en moins douloureuse.
L’équipement que nous utilisons est à numérisation directe à capteurs plans, permettant une nette amélioration de la qualité des images produites, tout en contribuant à réduire la dose délivrée à nos patients.
L’examen sera interprété par le médecin radiologue et comparé à l’examen précèdent archivé dans notre système informatique. Le médecin radiologue complètera au besoin l’examen par une échographie.
La biopsie mammaire
Si une lésion est repérée, et sur demande du médecin traitant, une biopsie peut être nécessaire pour connaitre la nature de l’image observée.
Il s’agit d’un prélèvement d’un petit morceau de l’anomalie repérée, sous guidage échographique, à l’aide d’une aiguille.
L’examen n’est pas douloureux car une anesthésie locale est effectuée pour endormir la zone du prélèvement.
L’analyse du fragment biopsié est effectuée par un médecin pathologiste et le résultat est transmis au médecin traitant.
L’IRM mammaire
L’IRM est la technique la plus sensible, avec une spécificité équivalente à la mammographie et l’avantage d’être non irradiante. Elle est utilisée en routine depuis 1995 et est devenue aujourd’hui incontournable dans certains cas.
Son recours est réservé à des situations précises validées par les sociétés savantes internationales, telles que le dépistage des femmes à haut risque pour le cancer du sein, l’étude des prothèses mammaires pour vérifier leur intégrité, le bilan d’extension avant l’opération d’un cancer du sein; ou lorsque l’imagerie standard (mammographie et échographie) ne permet pas de conclure.